Trompettiste passionné, Quentin Ghomari s’impose comme l’une des figures marquantes du jazz contemporain français. Né à Rouen, il grandit dans une ville où le jazz occupe une place de choix. Formé à l’École de Jazz de l’EIJ, fondée par Christian Garros, puis au Conservatoire National de Région de Rouen, il affine son art avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSM), où il développe une approche exigeante et ouverte de son instrument.
En 2008, il co-fonde Papanosh, une formation audacieuse qui repousse les frontières du jazz. Le groupe, issu du collectif Les Vibrants Défricheurs, se distingue par son énergie et sa créativité, donnant naissance à plusieurs albums acclamés (Your Beautiful Mother, Oh Yeah Oh, A Chicken in a Bottle, Home Songs). Son parcours l’amène également à collaborer avec le collectif Pegazz & l’Hélicon, et notamment avec Ping Machine, groupe issu du collectif, avec lequel il enregistre des albums comme Ubik (2016) ou Easy Listening (2016).
Sa carrière prend un nouvel élan en 2020 lorsqu’il rejoint le prestigieux Orchestre National de Jazz (ONJ) sous la direction de Fred Maurin, contribuant à enrichir le répertoire de l’ensemble. En parallèle, il lance son propre projet, Ôtrium une formation plus intime où il explore un jazz introspectif et moderne, mêlant tradition et innovation. Sideman recherché, Quentin Ghomari collabore avec de nombreux artistes et ensembles, parmi lesquels le Leïla Olivesi Octet, le tentet de Laurent Cugny, Bell, le Vivarium de César Poirier ou encore le Brass Spirit de Gueorgui Kornazov.
A travers ces multiples expériences, il s’affirme comme un musicien polyvalent, constamment en quête de nouvelles textures et de nouvelles expressions sonores.