Lieu vivant de transmission et d’échange, l’Arbre à Palabres revient cette année encore comme l’un des rendez-vous singuliers du Festival Gnaoua et Musiques du Monde. Inspiré de la tradition africaine des cercles de parole, cet espace recrée l’esprit des veillées collectives où l’on débat, où l’on raconte, où l’on pense le monde à voix haute, à l’ombre d’un arbre symbolique. Installé sur la terrasse de l’Institut français d’Essaouira, au cœur de la médina, cet événement donne la parole aux artistes, penseurs, journalistes et festivaliers dans une ambiance conviviale et décontractée. Ici, pas de scène, pas de barrières, seulement des voix qui se croisent, des idées qui se partagent, et une écoute active autour des thématiques de la création, de la mémoire, de l’engagement et des trajectoires musicales. Durant deux après-midis, musiciens gnaoua, artistes invités et figures internationales du festival échangent librement avec le public. Comme chaque année, les rencontres sont animées par Emmanuelle Honorin, journaliste spécialiste des musiques du monde et fidèle complice du Festival.

Entre transmission orale, récits de vie et débats spontanés, l’Arbre à Palabres offre une respiration précieuse dans le tumulte des concerts. Un moment suspendu, pour penser autrement, collectivement.

C’est cet esprit, qui coïncide parfaitement avec la philosophie du Festival, que l’on a voulu recréer et qui est devenu, au fil des éditions, un rendez-vous culturel incontournable du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira. Un espace de discussion décontracté où artistes, musiciens, journalistes et festivaliers se retrouvent dans une ambiance conviviale pour une conversation artistique.

Installé sur la terrasse de l’Institut français, au coeur de la médina, l’Arbre à palabres offre une parenthèse agréable, avant d’aller profiter des concerts, au cours de laquelle les artistes, militants culturels, Gnaoua
et musiciens viennent partager et échanger  librement avec les festivaliers. L’évènement est animé chaque année par Emmanuelle Honorin, sa  conceptrice, journaliste et responsable des musiques du monde au magazine Geo.