Je me sens à Essaouira comme à la maison. Nous avons, dans notre façon d’appréhender l’existence, beaucoup de points communs avec la tradition gnaouie. Musulmans imprégnés de nos racines africaines, nous avons nos djinns, nos couleurs rituelles, nos musiques guérisseuses
En fait, le guembri est l’ancêtre de mon instrument, la guitare basse. C’est une réalité que j’ignorais totalement et que je viens d’apprendre il y a 2 ans. C’est incroyable pour moi et mes musiciens qui sont jeunes de découvrir l’histoire et les racines de la musique africaine. Et je trouve que Maâlem Baqbou est très doué.
Le Festival a donné une dynamique aux musiciens Gnaoua qui n’attendent que cette date. Ils travaillent des répertoires pour la scène, soignent leurs tenues ou en font faire spécialement pour l’occasion. Aujourd’hui, je me produis dans le monde entier et je suis fier de dire que je suis Gnaoui. Avant, on ne parlait que de rituel, d’une communauté pauvre, maintenant cette musique est perçue comme une richesse.
Je suis ici, non pas pour apprendre aux gens, mais plutôt pour apprendre des grands maîtres de la musique gnaouie de profondes racines.
Le Festival Gnaoua a donné l’occasion au gnaoui de se faire connaître à l’international, de faire connaître sa musique et de jouer aux côtés de grands artistes internationaux.
La musique des Gnaoua est le gospel marocain. Le jazz, la musique brésilienne, tout s’intègre dans cette musique.
Le Festival a contribué à la promotion de la musique gnaouie et il lui a donné une dimension.
C’est une nouvelle expérience pour nous de mélanger notre musique avec le style marocain. C’est très différent mais c’est aussi très similaire. La musique est universelle.
Puisse ce festival durer éternellement et maintenir vivante la flamme des musiques anciennes et nouvelles, et d’une diversité culturelle merveilleuse.
Ce fut un bonheur déjà d’être invité au Festival d’Essaouira et de pouvoir chanter avec les grands Maâlmines (maîtres) Gnaoua.
Essaouira, c’est en train de devenir le plus gros festival en Afrique si ce n’est pas déjà le cas… La musique gnaouie est une élévation spirituelle.
La musique gnaouie m’a conquise dès la première fois où je l’ai écoutée à Marrakech. J’ai perdu la tête en écoutant Maâlem Sam, que Dieu ait son âme. Il faut savoir que la musique africaine est inexistante au Machrek. Il n’y a pas d’autre pays arabe qui a cette richesse de la musique populaire mystique.
Le Festival a permis aux Gnaoua de mieux exprimer leur musique d’une manière artistique, scientifique et spirituelle.
Ce festival est le meilleur souvenir de festival que j’ai eu en plusieurs années. Aujourd’hui, l’accueil des artistes devient industriel. À Essaouira, c’est l’inverse.
Sans oublier sa volonté de faire un festival populaire avec un public ouvert et large, le nombre de concerts n’est pas un élément significatif, mais la qualité des prestations et leur cohérence sont privilégiées.
Il y avait des moments où c’était un peu la recherche, on écoutait… et puis il y a vraiment eu les moments que l’on recherche, vraiment la transe et la symbiose avec la musique.
Je me sens très concerné par l’histoire des Gnaoua car cette musique vient du Mali. C’est donc une fierté pour moi d’être ici et j’avoue avoir eu depuis longtemps le désir de réaliser un projet avec des musiciens Gnaoua.
J’ai passé à Essaouira, parmi les plus beaux jours de ma vie. (décédé le 11 septembre 2007)
Ces musiciens Gnaoua sont des vrais scientifiques.
Ce festival est juste incroyable, l’atmosphère, l’état d’esprit, de la musique de partout, et la musique gnaouie est incroyable... J’adore.
Les Gnaoua étaient cadenassés à l’écart du plus grand nombre. Le Festival d’Essaouira les a révélés.
Ce festival m’a donné l’envie et la volonté de connaître encore plus les Gnaoua.
L’objectif du Festival est d’ouvrir l’univers des musiciens Gnaoua au Monde.
Grâce au Festival Gnaoua, le « tagnaouite » est devenu une musique internationale, une valeur mondiale lui a été donnée.
C’était l’une de mes meilleures expériences en tant que musicien. Tellement de choses resteront en moi pour toujours. Ceux qui montent ce festival le font avec amour, malgré les difficultés, et les résultats sont incroyables.
Je suis très ému d’être ici, à ce Festival sur cette terre d’Afrique, terre de Gnaoua. C’est une culture que je respecte beaucoup et que j’ai envie de connaître encore plus. C’est une ville magique, jamais je n’aurais imaginé qu’une ville comme ça pouvait exister.
C’est fantastique, comme dans mon pays, l’Inde. Rien n’est proche, rien n’est loin, nous sommes UN !
Je n’ai jamais vu un festival comme celui-ci en de 13 ans de tournées à travers le monde entier. En plus, je suis très touchée de voir que l’équipe du festival est en majorité composée de jeunes femmes qui se battent pour leur pays.
C’est le premier festival de jam session de la planète ! Mon histoire d’amour avec Essaouira a d’ailleurs commencé par un “beuf” inoubliable de plusieurs heures, il y a une quinzaine d’années, avec un certain Abdeslam Alikane. Grâce à cette rencontre, un nouveau monde s’est ouvert à moi. C’est sûrement le festival le plus passionnant où il m’a été donné de me produire.
Afro-New Orleans culture and gnaoua culture have similarities. We have similar roots, similar outcomes and the rythms are the same, it’s just different accents.